Notre responsabilité environnementale est un engagement durablement inscrit dans les valeurs d’Orano. A ce titre, nos actions visent à renforcer la prévention des risques et la maîtrise de l’empreinte environnementale de nos activités.
L’engagement des activités minières d’Orano Mining est structuré par la politique Sûreté-Environnement 2017-2020 du groupe Orano. Nos équipes s’appuient ainsi sur le respect de la réglementation en vigueur, les standards internationaux et le partage d’expérience.
A chaque étape du cycle de vie de la mine, de l’exploration au réaménagement des sites miniers, les objectifs de la politique Sûreté Environnement d’Orano, déclinés en trois domaines sont suivis par la BU Mines.
La politique Sûreté-Environnement du groupe s’applique à l’ensemble des entités d’Orano Mining en France et à l’étranger. Chaque entité opérationnelle la décline en plan d’actions selon les engagements suivants :
La prévention des risques professionnels et environnementaux est réalisée sur la plupart de nos sites miniers à l’aide d’un système de management répondant aux exigences de la norme ISO 14001 (pour l’environnement) dans le cadre d’un système de management intégré avec le référentiel OHSAS 18001 (pour la santé et la sécurité au travail).
Ces systèmes permettent la mise en place de processus et procédures visant à maîtriser les principaux risques rencontrés sur sites, de les hiérarchiser, de les surveiller et de mettre en œuvre les actions correctives et d’amélioration.
Ces systèmes sont audités tous les ans par un tiers externe.
Tout au long de la vie de la mine, l'extraction et le traitement du minerai d'uranium entraînent un besoin en matières premières et en ressources naturelles (eau, énergie, etc.). Notre principal défi consiste donc à optimiser dans le temps les consommations des ressources naturelles et rejets dans l’environnement, et, à rechercher des possibilités de valorisation des déchets, au regard d’une production d’uranium fluctuante, et ce en tenant compte d’un cadre réglementaire évolutif.
Le périmètre des objectifs environnementaux est ajusté en fonction de : l’évolution de la cartographie des risques, des attentes des parties prenantes, des bonnes pratiques internes et externes, du reporting environnemental et du dialogue avec les entités opérationnelles.
Le reporting des différents indicateurs environnementaux présentés dans cette rubrique est réalisé grâce à un logiciel dédié du groupe Orano. Les méthodes de calcul des indicateurs environnementaux ainsi que les procédures de reporting associées sont formalisées dans un protocole de mesure et de reporting « développement durable et progrès continu ». Ce protocole, mis à jour chaque année, est diffusé à l’ensemble des personnes impliquées dans l’élaboration et le reporting des données.
Le périmètre du reporting couvre l’ensemble des activités de la Business Unit Mines et celles pour lesquelles Orano Mining est opérateur.
Pour l’exercice 2017, les principales évolutions du périmètre sont les suivantes :Ressource naturelle rare dans certains pays où Orano Mining est présent, la gestion de l’eau est au cœur des préoccupations environnementales et sociétales de l’entreprise. De la surveillance des volumes prélevés par sources et l’optimisation de la consommation à la surveillance de la qualité des nappes d’eau : la question de l’eau fait l’objet d’une attention constante.
On distingue deux qualités d’eau dans les besoins des sites : l’eau potable et l’eau industrielle. L’origine des eaux utilisées pour nos processus industriels et miniers est multiple : eaux de surface (lacs, rivières, mer…), eaux souterraines (aquifères), eaux de dénoyage résiduelles à l’extraction minière (eaux d’exhaure), eaux de recyclage industriel. Les quantités d'eau prélevées sont mesurées par des débitmètres ; cependant, certains points de prélèvement ne peuvent être équipés d'un débitmètre de flux et dans ce cas la quantité est estimée ou modélisée.
Le volume d'eau consommée a diminué de 11 % par rapport à notre consommation de 2016. Cette diminution est liée, d’une part, à des projets de recyclage et d’optimisation des consommations en eau, notamment au Kazakhstan, un axe d’amélioration sur lequel nous maintenons nos efforts depuis plusieurs années ; et, d’autre part, à une baisse d’activité sur une partie de nos sites (Gabon, Namibie) et surtout à une nouvelle gestion de l’eau pour les villes d’Akokan et d’Arlit.
Effectivement, au Niger, les Autorités ont développé un nouveau réseau d'adduction d'eau sur les villes d'Akokan et d'Arlit. Il y a encore quelques mois, toute la communauté n'utilisait que l'eau de la nappe du Tarat, par l'intermédiaire du réseau de captage et de distribution des compagnies minières SOMAÏR et COMINAK.
La SPEN (Société Patrimoine Eau du Niger) a foré de nouveaux puits dans la nappe de Téloua pour alimenter en eau la ville induite. Cette démarche permet aux villes d'être indépendantes des compagnies minières pour leur approvisionnement en eau, et permet également une réduction des prélèvements sur la nappe du Tarat.
Depuis 2013 le recyclage des effluents a été pérennisé à l’usine de KATCO. L’idée principale a été de recycler une partie des effluents dans le procédé au niveau de la section 300 (atelier d’élution de l’uranium) pour capter les réactifs résiduels présents dans la solution et les réutiliser dans le procédé avant leur renvoi vers le champs de puits : le projet permet ainsi de limiter l’ajout de nouveaux réactifs et d’eau industrielle et de réduire l’impact du procédé d’extraction d’uranium sur l’environnement (moins d’eau industrielle utilisée).
Depuis la mise en œuvre de ce procédé, la tendance de la consommation d’eau du site de Katco est en baisse. On constate une réduction de 15 % par rapport à 2014, même si l’année 2016 avait été une année de maintenance exceptionnelle engendrant une grande consommation d’eau.
Depuis 2003, pour le Niger, un groupe de travail de la BU Mines nommé « Aman », mène des campagnes périodiques de surveillance complémentaire sur un périmètre plus large que celles menées par les opérateurs des sites. Ce groupe de travail est composé principalement de géologues, d’hydrogéologues de la mine et de spécialistes environnement en support. Son objectif est de construire un modèle de la ressource en eau, d’affiner notre connaissance de l’hydrogéologie régionale et de garantir la qualité de l’approvisionnement des sites et des villes à proximité de nos sites.
En 2017, le groupe de travail a continué son action en menant :
Un exemple de plan d’actions concret mené à SOMAÏR
L’objectif 2017 de SOMAÏR était de diminuer de 10 % la consommation d’eau potable en eau urbaine par rapport à 2016 et de 3 % la consommation d’eau industrielle à l’usine par rapport à 2016.
En zone urbaine, l’analyse de fuites sur les tuyauteries et canalisations ainsi que des relevés plus fréquents des consommations ont permis de réduire de plus de 7 %.
En zone industrielle, l’optimisation du process du traitement dynamique a permis une réduction de 18 % de la consommation en eau.
Qu’elle soit d’origine fossile ou renouvelable, l’énergie consommée par les différents sites de la Business Unit Mines fait l’objet d’un suivi constant. L’objectif : poursuivre la baisse de la consommation.
Globalement, la consommation d'énergie s'est stabilisée sur ces deux dernières années, avec un ratio de 54 MWh/Tonne d'uranium, même si les conditions climatiques en 2017 ont été plus contraignantes, notamment au Canada (températures basses, nombres de jours de chauffage…).
Améliorer l’efficacité énergétique des sites et diminuer les émissions de GES et donc, notre impact sur le changement climatique, est une priorité de la BU Mines. Cela fait partie des engagements portés au plus haut niveau du groupe Orano.
Un projet d’efficacité énergétique a été lancé fin 2015 avec pour objectif de diminuer les consommations de nos sites miniers. Pour cela, des diagnostics d’efficacité énergétique ont été réalisés, en 2015 sur les sites de Bessines et KATCO, en 2016 et 2017 sur les sites d’Orano Canada, SOMAÏR et COMINAK.
Des actions de progrès découlent de ces diagnostics.
A titre d’exemple, à SOMAÏR au Niger, des actions de sensibilisation auprès du personnel sur la consommation d’énergie ont été menées et plusieurs mesures organisationnelles ont contribué en 2017 à réduire les consommations d’énergie dans les diverses installations de l’usine (respect de la suppression des marches à vide des installations pour tout arrêt de plus de 30 minutes, la suppression des fonctionnements en sous-cadence des ateliers de précipitation etc…).
Au Canada, la mise place de nombreux compteurs sur différentes sources d’énergie (air comprimé, vapeur, gaz) a notamment permis de réduire significativement la consommation de vapeur de la station de traitement des eaux usées industrielles. De même, l’activation de dispositifs de préchauffage de l’air des bâtiments par une revalorisation de l’air chaud (quittant les bâtiments) laisse présager des réductions significatives de la consommation de propane.
Principale source du réchauffement climatique, les gaz à effet de serre font objet d’une surveillance globale de la part d’Orano, qu’ils soient directement produits par l’activité minière, ou qu’ils résultent de la consommation d’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise.
Les émissions directes de gaz à effet de serre proviennent principalement :
Nota : Les valeurs du Pouvoir de Réchauffement Global utilisés sont définis dans le protocole de reporting du groupe.
L'unité de mesure des émissions de GES est la tonne équivalent CO2 (tCO2e).
La méthode de calcul est mentionnée ci-dessous :
Emissions_directes_de_GES = Emissions GES Combustibles + Emissions GES Procédés + Emissions GES Fluides.
Les émissions liées aux combustibles et aux procédés sont calculées automatiquement dans le logiciel de reporting à partir de données programmées et de données saisies par les sites.
Les émissions liées aux fluides réfrigérants sont calculées et saisies par le site à partir de données collectées sur site et de données du protocole.
Même si la quantité d’énergie fossile a légèrement diminué, on observe une légère augmentation du ratio (+1,42 %) en raison de l’évolution des minerais traités, caractérisés par une teneur en carbonate plus élevée dans quelques sites.
Pour les émissions de gaz appauvrissant la couche d’ozone, on observe une baisse de 55 % par rapport à 2016, imputable principalement à Somaïr, au Niger, qui a mis en œuvre différentes actions pour baisser la consommation des gaz réfrigérants des engins avec l’acquisition d’une station de récupération des gaz fréons, une campagne d’entretien des climatiseurs sur l’ensemble du parc engins et un programme de maintenance préventive.
En tant que membre du Conseil International des Mines et Métaux (ICMM), Orano Mining soutient le positionnement de l’ICMM sur le changement climatique. Au sein de ses activités minières, Orano Mining s’engage à limiter les gaz à effet de serre conformément à la politique environnementale d’Orano Mining et à mener des projets sociétaux et des actions préservant l’eau et la biodiversité pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Orano Mining est responsable de ses déchets, qu’ils soient conventionnels ou radioactifs. L’entreprise doit donc s’assurer de leur traçabilité jusqu’à leur élimination ultime ou valorisation.
Les déchets conventionnels sont liés à une activité normale (dans le cadre habituel de la production) ou exceptionnelle (ex. dans le cadre de travaux, de projets) et sont répartis en deux catégories :
Au Kazakhstan, à KATCO : près de 78 % des déchets conventionnels sont recyclés – 100 % des déchets dangereux et 74 % des déchets non-dangereux.
Pour l’ensemble des activités minières où Orano est opérateur, le tonnage des déchets conventionnels a augmenté de 63 %, cette augmentation est essentiellement liée aux travaux de démantèlement d’anciens puits de surveillance sur notre site du Canada.
Des actions de recyclage sont menées pour tous les déchets valorisables. Ainsi, les huiles usagées sont récupérées pour être centrifugées et réutilisées comme combustible dans le séchage minerai avant broyage à la place du gasoil. Le bois des palettes propres est réutilisé pour fabriquer des piquets d’implantation pour l’équipe de la topographie. Les fûts d’emballage des solvants, huiles…sont réutilisés pour confectionner des poubelles.
Les déchets valorisables peuvent aussi être l’objet d’une réutilisation en externe après avoir suivi un contrôle radiologique pour attester de leur non-contamination.
Les déchets miniers sont classifiés de Très Faible Activité et ne contiennent que des radionucléides d’origine naturelle.
Ces déchets de Très Faible Activité sont destinés, soit à un stockage spécifique de surface, soit éventuellement après traitement, à la banalisation, quand ils sont au-dessous des seuils de libération définis par les réglementations nationales (si applicables).Des directives adressées à chacune des unités opérationnelles susceptibles de produire des déchets radioactifs, rappellent les objectifs et précisent les moyens à déployer en termes d’organisation et de réalisation, pour une gestion sûre de ces déchets. Elles développent en particulier les actions relatives : à la séparation rigoureuse entre déchets conventionnels et radioactifs, à l’exhaustivité de leur gestion, à la prise en compte des progrès, aux risques liés au transport, à l’utilisation de toute filière de stockage définitif.
En 2017, 408 tonnes de déchets radioactifs ont été produits par les entités minières où Orano est opérateur. Ce chiffre représente une activité normale des opérations minières, sans travaux exceptionnels.
En tant que société minière responsable, Orano Mining attache beaucoup d'importance à la protection et à la conservation de la biodiversité. C'est pourquoi, dès l’étape d'exploration, Orano Mining agit pour minimiser autant que possible son impact sur la biodiversité.
Par exemple, pour nos activités en Mongolie, le réseau routier est optimisé pour que le nombre de pistes utilisé soit réduit au strict minimum. Ces pistes sont régulièrement entretenues pour réduire la dispersion de poussière qui pourrait s'installer sur la végétation au bord de la route. Leur accès est désormais condamné quand elles ne sont pas nécessaires, pour aider la reprise de la végétation.
De la même façon, tout le processus de forage a été amélioré pour réduire son empreinte sur l'écosystème, en installant des plateformes optimisées, pour éviter de couper des arbres ou au moins réduire le nombre de coupes. Le processus de forage lui-même est en train d’être amélioré pour réduire la consommation de ressources naturelles, l’eau en particulier.
Les parcours de migration d'animaux et le bétail sont aussi pris en compte pendant le programme d'exploration.
Certains sites miniers sont situés à proximité de zones riches en biodiversité. En 2017, nous avons conduit des études et mené des actions de préservation des zones sensibles avec des tiers, comme par exemple les communautés locales, les bureaux d’études, des spécialistes universitaires ou les conservatoires d’espaces naturels.
Par exemple, en Mongolie nous avons entamé un projet de replantation de saxauls en collaboration avec un consultant expert dans le domaine.
Depuis 2016, Orano Mining a décidé d’intégrer de nouveaux indicateurs relatifs à la biodiversité et au patrimoine mondial.
Ainsi, parmi la liste des indicateurs du GRI, nous avons retenu l’indicateur GRI 304-4 qui, aujourd’hui, est particulièrement adapté pour le suivi de potentiels impacts de notre activité sur la biodiversité. Le GRI 304-4 rapporte le nombre total d’espèces menacées figurant sur la liste rouge mondiale de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature et sur son équivalent national) et dont l’habitat se trouve dans des zones affectées par des activités, classé par niveau de risque d’extinction :
De la même manière, nous recensons les sites classés au patrimoine mondiale de l’UNESCO autour de nos sites et les actions que nous menons pour leurs préservations, notamment quand ils sont à proximité de nos sites.
Ces deux recensements nous permettent d’identifier si nos activités sont susceptibles de représenter une menace pour certaines espèces végétales et animales ou pour des sites du patrimoine mondial, et de prendre les mesures nécessaires pour ne pas leur nuire et pour éviter leur dégradation.
Plusieurs résultats de suivi de ces nouveaux indicateurs sont accessibles dans la rubrique Etudes de Cas – Environnement et Biodiversité et ci-dessous pour les pays suivants : Kazakhstan, Canada, Namibie et Mongolie.
A titre d’exemple, voici deux cas, l’un au Kazakhstan, l’autre au Canada :
Le tableau ci-dessous regroupe la liste des espèces présentent sur les zones et inventoriées dans le livre Rouge de l’IUCN. A noter que depuis, les salariés de la compagnie ont aperçu des Otistarda, oiseau qui n'a pas été observé lors de l’inventaire de 2010, mais qui est classé comme Vulnérable dans le livre Rouge IUCN.
Nom de l'espèce | Type | Classification IUCN |
---|---|---|
Saiga tatarica | Plante/Végétal | Danger critique |
Selevinia betpakdalensis | Animal | Absence de données |
Felis manul | Animal | Quasi menacée |
Gazella subgutturosa | Animal | Vulnérable |
Mustela (Putorius) eversmanni | Animal | Préoccupation mineure |
Aquila chrysaetos | Animal | Préoccupation mineure |
Circaetus gallicus | Animal | Préoccupation mineure |
Otis tarda | Animal | Vulnérable, observé par des employés |
Au Kazakhstan, aucun site n’est inventorié auprès du patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’exploitation de cet inventaire a abouti à une liste d’espèces animales potentiellement présentes sur le bassin. Celles-ci ont été classées selon le livre rouge de l’IUCN. C’est ainsi qu’ont été inventoriées : 26 espèces animales de préoccupation mineure, 1 espèce reconnue Vulnérable et 1 en danger.
L’étude des habitats a également permis d’établir la potentielle existence de 38 espèces végétales classées de moindre préoccupation et une espèces vulnérable à l’intérieur du périmètre délimité par la ligne de partage des eaux.
Des observations de terrain ont également été réalisées sur un périmètre délimité par la ligne de partage des eaux, incluant ainsi le site de McClean. Ces observations ont permis de recenser 1 espèce Vulnérable et 1 espèce de préoccupation mineure.
De ces différents travaux, repris selon le protocole de l’Acte des espèces canadiennes menacées (SARA) résultent sur 7 espèces végétales à préoccupations spéciales, 1 espèce en danger et 3 espèces menacées, plus 5 espèces animales à préoccupations spéciales pouvant vivre dans la région et les territoires avoisinant les licences. Les campagnes de terrain n’ont permis de confirmer l’existence que de 2 animaux à préoccupations spéciales et aucune espèce végétale.
Situé à plus de 400 km de notre licence, le Parc National du Bois Buffalo a été classé, en 1983, comme Patrimoine Mondial de l’UNESCO pour ses grandes concentrations d'espèces animales migratrices ; le grand delta intérieur, les plaines de sel et le karst gypseux y sont des phénomènes naturels mondialement significatifs ; zone de nidification de la grue crieuse (espèce reconnue en danger); et sa population de bisons sauvages vivants dans l’environnement le plus représentatif de l'écosystème des Prairies des Grandes Plaines du Nord.
La BU Mines mène des études environnementales tout au long de la vie des projets miniers et industriels, que ce soit en réponse à des exigences règlementaires, ou de manière volontaire afin de mieux appréhender l’impact de ses activités.
Des Etudes d’Impact Environnemental (EIE) sont réalisées pour chaque nouveau projet minier ainsi que dès qu’une modification majeure de nos installations industrielles est à prévoir. Elles répondent aux exigences réglementaires en vigueur et doivent faire l’objet d’une concertation publique pour être approuvées par les autorités locales.
Elles permettent d’établir une cartographie des impacts du nouveau projet, de mieux comprendre l’environnement associé (ex. inventaire biodiversité), d’identifier en amont des mesures préventives, d’atténuation et des mesures de compensation pour réduire les risques à la source, et de définir les mesures préventives à intégrer à nos installations.
Sans être une liste exhaustive, ci-dessous quelques exemples d’études menées à travers nos sites :
SOMAÏR :
Canada :
Dans le cadre de sa démarche RSE, la BU Mines a mis en place des outils de surveillance environnementale de ses sites miniers. Grâce à cette démarche, la BU Mines s’assure qu’ils ne présentent pas de risques pour l’environnement et pour les populations locales.
Pour vérifier l’absence de pollution sur ses sites, la BU Mines contrôle de multiples paramètres, à la fois dans l’air, l’eau et le sol. Avec un seul objectif : agir dès la moindre alerte.
Des études hydrologiques et hydrogéologiques sont réalisées sur tous les sites, bien avant l’engagement des travaux d’exploitation. Ces études permettent d'acquérir une meilleure connaissance de l’environnement et de la composition des eaux naturelles et d'adapter nos projets en conséquence. Pour tous les sites qui le nécessitent, les eaux rejetées passent d'abord par une station de traitement pour pouvoir être rejetées dans la nature, tout en respectant les normes environnementales et sanitaires en vigueur. Nos experts étudient aussi les différents procédés de méthodes de traitement des eaux pour améliorer leur efficacité environnementale.
La prévention des risques de déversements accidentels est l’un des axes de travail sur lesquels les équipes de la BU Mines sont mobilisées depuis plusieurs années. Grâce à leurs efforts et au partage d’expérience, ces déversements sont limités et traités très rapidement, en toute sécurité.
Les évènements environnementaux sont remontés au niveau du groupe à travers un outil informatique dédié AHEAD. Le groupe Orano a également développé une nouvelle échelle de classification de gravité des presque-évènements et des évènements environnementaux ASSESS qui a été testée au niveau de la BU Mines.
En 2017, nous n'avons pas eu d'évènements environnementaux avec un impact à l'extérieur de nos sites. Quelques déversements accidentels (effluents, solution acide) ont eu lieu dans le cadre de nos opérations, au sein du périmètre des sites concernés, sans conséquence environnementale majeure et sans aucun impact à l’extérieur de nos sites. Les mesures correctives de dépollution ont été menées sur les sites. Ce type d’incident fait l’objet d’un retour et d’un partage d’expérience qui nous aide à améliorer nos procédures et nos pratiques.